
Carte d’Identité

1-4 joueurs

10 ans

20 min

Placement / Tuiles / Majorité

Familial

Avril 2023

27 €

Auteur : François Bachelart
Illustrateur : Lucie Mercier
Éditeur : Nostromo Éditions
Distributeur : Atalia
Thématique
Esthétique
Complexité
Réflexion
Interactions
Variété
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Une description rapide
Aidez vos Golems à prendre le contrôle d’un maximum de tuiles Terrain !
Une partie se compose d’une alternance de tours de jeu durant lesquels le joueur actif effectue quatre étapes :
– Choisir une tuile Terrain parmi les deux de sa main et la poser sur le champ de bataille (plateau de jeu qui se compose progressivement) adjacente à au moins une autre tuile.
– Placer son Magicien et un Golem sur cette tuile.
– Appliquer les effets de sa tuile en faisant apparaître de nouveau golems sur des tuiles déjà positionnées. La direction et la distance d’apparition sont déterminées par les informations figurant sur les côtés de la tuile venant d’être ajoutée. Certaines tuiles de destination possèdent des Boucliers Magiques faisant perdre un certain nombre de Golems souhaitant les atteindre. Une tuile ne peut accueillir que cinq Golems. Les nouveaux occupants peuvent ainsi supprimer les Golems adverses pour remplir cette condition.
– Piocher une nouvelle tuile Terrain de sa pioche personnelle.
La partie prend fin si l’une de ces deux conditions est remplie :
– Tous les joueurs ont positionné leur dernière tuile.
– Un des joueurs a placé tous ses Golems.
Les joueurs récupèrent alors les tuiles sur lesquelles leurs Golems sont majoritaires et additionnent leurs points de victoire pour déterminer le vainqueur. Le joueur contrôlant le Puits de Mana gagnent les majorités en cas d’égalité pour le décompte d’une tuile.


Oui ou Non

- Un look excentrique pour un jeu abstrait
- De la pose de tuiles ingénieuse, influant sur des tuiles parfois lointaines et déjà posées
- Des règles accessibles
- Des tours de jeu fluides pour des parties très dynamiques
- Un objectif de majorité obligeant à des luttes de territoires et donc à de belles intéractions
- Une lisibilité impeccable
- Un jeu parfaitement universel
- Les différentes versions proposées
- La contextualisation thématique par le Prologue du livret de règles

- Un thème anecdotique
- Un livret de règles effrayant pour un jeu de ce calibre

En Résumé
J’avais déjà remarqué RIVALITY au festival de Vichy sans pouvoir y jouer. Il faut dire que le matériel « flashy » attire l’œil tout comme la mécanique abstraite épurée qu’il propose.
En effet, RIVALITY est un jeu très accessible. Un tour de jeu consiste à placer une tuile parmi les deux de sa main et à investir d’autres tuiles avec des golems de sa couleur selon les indications de la tuile posée. Chaque tuile dispose sur ses côtés d’informations concernant un nombre de golems et une distance obligatoire de pose. Les joueurs devront donc chercher le placement idéal et l’orientation la plus efficace pour envahir le plateau de jeu dans un but final de majorité. C’est net, précis et efficace. Chaque lieu ne pouvant accueillir qu’un maximum de cinq golems, un jeu de « pousse toi d’ là que j’ m’y mette » se met rapidement en place avec les interactions que cela génère.
Un jeu de « pousse toi d’ là que j’ m’y mette » se met rapidement en place avec les interactions que cela génère.
Étrangement, RIVALITY me fait irrésistiblement penser à CACAO alors que ces deux jeux n’ont pas grand-chose à voir dans les objectifs qu’ils proposent. Le premier tend vers de la majorité quand le second se concentre davantage sur la gestion de ressources. Pourtant, on retrouve l’idée ingénieuse des conséquences de la tuile posée sur d’autres tuiles. Aussi, ils ont en commun cette tension à chaque tuile posée et cette impression qu’une seule décision peut tout changer au cours de la partie. Ces deux titres présentent la même « urgence » à être bon alors que les tours de jeu s’enchaînent à une vitesse folle pour des parties rapides concentrées en émotions.
Des parties rapides concentrées en émotions.
RIVALITY est plus abstrait même si ce penchant est légèrement camouflé par un matériel excentrique. Clairement, on se fiche complètement du thème et on dérive progressivement vers un titre très calculatoire de placements subtils.
Et comme François Bachelard est un bosseur fou, RIVALITY propose une version solo ainsi que des modes de jeu plus experts redonnant de l’entrain après quelques parties. Mais la version de base se suffit à elle-même de par sa simplicité et son intelligence. Le titre est malin et prône la modernité dans le monde abstrait des jeux de société, pouvant apparaître parfois un peu austère et élitiste.
Au Final
Malin ! ★★★★☆
Un jeu abstrait moderne, accessible et ingénieux, au look excentrique !

En jouant à deux, j’ai l’impression que le joueur qui commence a un grand avantage.
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Ah… Je n’ai pas remarqué cela !
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