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Carte d’Identité

Une description rapide

Incarnez un Capitaine pirate à la recherche d’un équipage compétent pour amasser le plus d’argent possible !

Une partie est une succession de tours de jeu, composés de quatre phases :
– Le joueur actif pioche une tuile dans le sac en veillant à ne voir qu’une seule face.
– Il conserve alors ce personnage ou choisit de le « flipper », c’est-à-dire de le retourner sur son autre face, sans possibilité de retour en arrière).
– Il place le personnage sur une des cases vides la plus basse d’une colonne de son plateau individuel.
– Il applique éventuellement l’effet immédiat du personnage nouvellement placé. De plus, si cette tuile atteint la case la plus haute d’une colonne, il perçoit un éventuel bonus.

La partie se termine lorsqu’un joueur a entièrement complété quatre colonnes (et que tous les joueurs comptent le même nombre de tours joués). Les joueurs appliquent alors les effets de fin de partie de leurs personnages. Le joueur possédant le plus d’argent est déclaré vainqueur.

Oui ou Non

En Résumé

On ne peut qu’être curieux du premier jeu d’un nouvel éditeur, d’autant plus quand les noms de ces derniers arrivés sont bien connus du milieu ludique. Il suffit d’ajouter deux auteurs également très réputés pour que CAPTAIN FLIP fasse une entrée fracassante.

C’est simple, on ne parle quasiment que de lui depuis quelques jours. Il faut dire que son portage sur BGA, arrivé quelques jours avant sa sortie physique, est un remarquable coup marketing, d’ailleurs de plus en plus utilisé. Mais le buzz ne se fonde pas que sur une communication huilée, il est le fruit d’un titre remarquable. En effet, CAPTAIN FLIP est d’une efficacité redoutable, tout en ciblant à la perfection un public familial et en proposant un twist très malin et ultra ludique.

CAPTAIN FLIP est d’une efficacité redoutable, tout en ciblant à la perfection un public familial et en proposant un twist très malin et ultra ludique.

À leur tour, les joueurs piochent un personnage du sac, possédant une capacité spécifique. Ils peuvent alors le conserver et le placer sur leur plateau personnel pour obtenir cet avantage ou bien « flipper » la tuile, la retourner en d’autres termes, pour tenter d’obtenir un autre effet. Ce mini « stop ou encore » est aussi minimaliste qu’ingénieux. L’idée presque « toute conne » fait immédiatement l’unanimité, à tel point qu’on se demande comment est-ce possible elle n’ait pas été utilisée avant.

Une fois ce choix effectué, le titre dérive vers du placement de tuiles. Évidemment, les tuiles interagissent entre elles afin de donner sens à la sélection d’un emplacement par rapport à un autre. De plus, les quatre plateaux individuels disponibles offrent des bonus différents à gagner, en jouant plus ou moins sur la concurrence des adversaires. Des interactions simples et légères naissent, accompagnées d’un aspect « course », faisant apparaître enfin un peu de tension. Si cette deuxième partie du tour de jeu s’avère moins originale, plus commune et suggère moins l’effet « whaouuuu », elle se révèle extrêmement efficace et parfaitement liée aux options de début de tour. Ainsi, le titre présente une très grande cohérence mécanique.

Thématiquement, c’est également du solide. La piraterie, c’est une valeur sûre ! La façon de « scorer » de chaque personnage est pensée logiquement, si bien que l’aide de jeu prévue devient très vite inutile, même avec les plus jeunes joueurs. Les plateaux présentent des spécificités en accord avec leur thème également. De manière générale, le titre est particulièrement soigné. L’illustration de couverture rappelle l’ambition familiale du titre. L’édition est superbe, sans fausse note, tant sur le plan esthétique que sur l’ergonomie.

Sous ses airs naïfs, se cache une bombe ludique familiale.

CAPTAIN FLIP frappe fort ! Sous ses airs naïfs, se cache une bombe ludique familiale. La mécanique est simple, sans prétention, mais dévoile un twist aussi malin qu’élégant. Le jeu est toujours léger, amusant, presque aérien. Les enfants l’apprécient autant que les adultes pour des parties de vingt minutes qui s’enchaînent des après-midis entiers tant il est addictif. Même si l’année est encore longue, l’As d’Or 2025 lui tend les bras et il va falloir sortir l’artillerie lourde pour aller le titiller.

Au Final

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