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Carte d’Identité

Une description rapide

Construisez le plus beau parc d’attractions de la ville !

Une partie se déroule en six manches, découpées en quatre étapes :
– Étape Ville. Le premier joueur révèle la première carte de la pioche Ville. Tous les joueurs appliquent son effet dans l’ordre du tour. Après voir dévoilée la carte de la quatrième manche, la carte Dernière Chance apparaît, indiquant que les joueurs ne pourront plus récupérer de cartes Objectif dans les manches à suivre.
– Étape Parc. Les joueurs effectuent trois actions (ou quatre s’ils ont construit leur Attraction Phare), une par une et à tour de rôle. Il existe quatre actions possibles :
° Construire. Le joueur actif place une carte Parc de sa main ou du Marché dans son parc et déclenche son effet instantané s’il existe. Il doit s’acquitter de son coût. Les Attractions (limitées à cinq) se positionnent en ligne, à droite de leur Porte Principale. Les Améliorations se glissent sous les Attractions, laissant apparaître leurs icônes supérieures. Une même attraction ne peut posséder deux Améliorations portant le même nom. Les cartes Personnel se positionnent à gauche de leur Porte.
° Piocher. Le joueur actif pioche une carte Parc du Marché, ou deux cartes Parc ou Objectif de leur pioche respective pour n’en garder qu’une, ou défausse une carte de sa main pour piocher cinq cartes Parc afin d’en retenir une seule.
° Menue Monnaie. Le joueur actif récupère une pièce pour chaque Attraction qu’il possède dans son parc.
° Démolir. Le joueur actif défausse une carte de son parc sans contrepartie.
– Étape Visiteurs. Les joueurs récupèrent une somme d’argent égale au nombre d’étoiles et de tickets qu’ils possèdent dans leur parc. Les investisseurs versent cinq pièces à chacun pour les aider à financer leur Attraction Phare, reçue en début de partie.
– Étape Entretien. Les cartes du Marché sont remplacées. Les joueurs ne peuvent conserver que cinq cartes en main. Le Premier joueur passe son jeton à son voisin de gauche.

La partie se termine après la sixième manche. Les joueurs décomptent leurs points pour déterminer le vainqueur :
– Les points donnés par la taille de chaque attraction (nombre d’icônes qui apparaissent)
– Les points des cartes Objectif réalisées
– Les points des pièces restantes
– Les points des cartes Personnel
– Les points de la carte Récompense (objectif commun) mise en place en début de partie

Oui ou Non

En Résumé

Avec FUNFAIR, nous voilà devenus créateurs de parcs d’attractions. Autant, je déteste les sensations des manèges en tout genre, autant, j’adore pouvoir concevoir leur organisation. Si le jeu est aussi bon que MEEPLE LAND, il promet de belles sensations, justement !

C’est vrai que le thème est cool, d’ailleurs plus cool que les illustrations du jeu que je trouve, à titre personnel, un peu « too much ». Le côté chargé, s’il évoque sans se tromper la thématique, ne m’emballe pas franchement. Pourtant, il se dégage une réelle insouciance et une rare gaieté du matériel. Pourquoi pas finalement se laisser embarquer ?

Et FUNFAIR le mérite. Les règles du jeu sont vraiment très sympathiques à parcourir et donnent clairement envie. La mise en place est rapide et le plateau d’accueil des différentes cartes se veut très lisible et pratique. En réalité, les joueurs n’ont presque pas besoin de lire le livret de règles, tant la mécanique est accessible et l’aide de jeu se suffit à elle-même. En résumé, il s’agit de collections de cartes, qui pour la plupart viennent améliorer des attractions que l’on peut posséder en nombre limité. La chasse aux icônes est ouverte afin de correspondre aux objectifs personnels que l’on obtient en cours de partie, en plus du but commun. Rien de très original et de surprenant dans tout ça, mais étonnamment le titre fonctionne comme une horloge suisse.

La chasse aux icônes est ouverte.

Effectivement, en termes d’efficacité, on peut difficilement faire mieux. L’iconographie est impeccable, les tours de jeu sont fluides, le temps de jeu est raisonnable… Malgré, sans doute, le manque d’innovation, FUNFAIR rend une copie parfaite. Du coup, le jeu devient une évidence, que l’on peut sortir avec un public très éclectique. Il parvient à satisfaire les joueurs réguliers tout en permettant une expérience un peu plus corsée aux joueurs occasionnels.

L’un des points forts de FUNFAIR est d’être intéressant sans être complexe. Le défi qu’il propose réclame de la réflexion, mais sans que celle-ci n’apparaisse décourageante. Il se situe alors, de manière assez singulière d’ailleurs, entre le jeu « expert facile » et le jeu familial amélioré mais sans être non plus dans la fameuse catégorie « Initiée ». Pourquoi ? Parce que les règles sont bien plus simples qu’un Living Forest par exemple et pourtant sa maîtrise est un cran au-dessus. De ce fait, il devient original, non pas par sa mécanique, mais par sa catégorisation impossible. J’aime beaucoup cette idée.

Il devient original, non pas par sa mécanique, mais par sa catégorisation impossible.

Alors, on aurait aimé d’autres cartes, avec encore plus d’effets… C’est sans doute mon côté « Joueuse d’Ark Nova » qui parle. Mais il aurait perdu son étrange et savoureux positionnement. La comparaison n’est pas complètement fortuite. Il est bien question d’amasser des symboles pour optimiser certaines actions et « scorer » efficacement. Évidemment, le gabarit du jeu n’a rien à voir, mais il y a ce petit quelque chose qui fait penser au monstre expert de l’année.

FUNFAIR fait parfaitement le job. Le thème est plutôt bien retranscrit et les joueurs prennent la peine de connaître chaque attraction de leur parc pour pouvoir l’optimiser au mieux. L’expérience est agréable, très limpide et parfaitement en phase avec le public que peut attirer la thématique. Sa simplicité mécanique cache des réflexions un peu plus poussées, tout en se mettant à la portée de tous, avec une belle humilité.

Au Final

Très Bon !
★★★✯☆

De la collection de cartes, dans un univers plaisant, efficace malgré un manque d’originalité.

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