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Carte d’Identité

Une description rapide

Devenez le meilleur « Dog-sitter » des alentours !

Une partie se compose de quatre manches, découpées en quatre phases :
– Recrutement. Dans l’ordre du tour, les joueurs sélectionnent une valeur d’enchère sur leur cadran d’offre et placent leur promeneur en dessous du chien qu’ils souhaitent obtenir parmi ceux présents sur le plateau de jeu. Lorsque tous les joueurs ont fait leur choix, chaque chien est attribués au joueur le plus offrant. Les joueurs paient en points de réputation la valeur de leur enchère. Un joueur ayant placé une offre infructueuse se voit récupérer un chien restant en payant un point de réputation.
– Sélection. Les joueurs choisissent simultanément jusqu’à trois de leurs chiens qu’ils souhaitent promener. Ils payent les ressources réclamées pour chaque chien, et placent sur les cartes correspondantes un jeton Promené.
– Promenade. Dans l’ordre du tour, les joueurs effectuent un déplacement avant de une à quatre cases dans le Parc afin de récupérer les ressources octroyées par la case d’arrivée. S’arrêter sur une case déjà occupée coûte un point de réputation pour pouvoir bénéficier des ressources.
– Retour à la maison. Les joueurs gagnent deux points pour chaque chien en laisse (venant d’être promené) et perdent un point pour chaque chien sans aucun jeton Promené de leur Chenil. Le plateau est réinitialisé (nouvelle carte Tendance, jetons Bonus) avant de commencer le tour suivant avec un nouveau premier joueur.

La partie prend fin après la quatrième manche. Le décompte final pour déterminer le vainqueur prend en compte :
– La réputation déjà acquise.
– Les chiens ayant des capacités de fin de partie
– Les prix Experts reportés (majorité par espèce de chiens possédés).
– Les cartes Objectifs attribuées en début de partie.
– Les ressources restantes.

Oui ou Non

En Résumé

DOG PARK n’est pas tout à fait comme tous les autres ! En effet, sa thématique, très clivante, peut tout autant vous repousser que vous attirer dans ses filets. Il est question de chiens et de promenades… Et ce n’est pas une blague !

En tous les cas, on ne peut rester insensible à cette prise de risque thématique. Il faut avouer que le pari est osé et colle à la perfection avec les mécaniques familiales du jeu. Le côté « populaire » de la mise en scène des chiens va de pair avec la volonté de proposer un titre accessible et grand public. En ce sens, je trouve l’idée de ces promenades canines plutôt bien vue et appropriée même si, sur le papier, elle paraît saugrenue.

Le côté « populaire » de la mise en scène des chiens va de pair avec la volonté de proposer un titre accessible et grand public.

De plus, le matériel et les illustrations des cartes, notamment, affrètent au titre une élégance assez paradoxale avec son côté populaire. Le plateau de jeu joue sur le chic quand les dessins des animaux de compagnie se veulent précis et léchés et les ressources très agréables au regard et à manipuler. Les couleurs et le style du matériel nous emmènent tout droit, de manière imaginaire, dans les quartiers de Beverly Hills, où le kitch et le luxe fréquentent le mauvais goût. L’immersion thématique est ainsi parfaitement réussie.

Mécaniquement, DOG PARK tient la route également. On retrouve des éléments connus qui s’associent efficacement entre eux. Les premières étapes de chaque manche proposent des enchères aux règles simples pour acquérir des cartes Chien. Par la suite, et après avoir sélectionné des toutous à emmener en balade, les joueurs progresseront dans le parc, à la manière de PARKS justement, à la recherche de ressources. Les capacités de leurs amis à quatre pattes sauront se combiner de manière optimale pour que cette gestion de ressource soit la plus rentable possible. Enfin, il est question de majorité d’espèces en fin de partie et de réalisation d’objectifs. Pour chacun des mécanismes utilisés, DOG PARK sait rester à sa place et proposer l’essentiel pour que le jeu reste accessible tout en promettant un défi intéressant pour le public visé.

Cette justesse de cible est très certainement le plus gros point fort du titre. DOG PARK n’innove pas vraiment, mais devient singulier de par son thème évidemment, mais également de par le minimalisme de chaque mécanique mise bout à bout. Ainsi, le résultat est étrangement satisfaisant alors même que rien n’est véritablement épatant. Chaque phase est simple, précise, concise et permet fluidité et dynamisme tout en ne négligeant pas une certaine profondeur.

Chaque phase est simple, précise, concise et permet fluidité et dynamisme tout en ne négligeant pas une certaine profondeur.

En ce sens, DOG PARK possède toutes les cartes en main pour figurer dans la catégorie « passerelle ». Il peut amener des joueurs occasionnels à se pencher sur des titres un peu plus complexes tout comme il peut être proposé, de manière assez universelle, à des non-joueurs pour découvrir le monde ludique.

Reste tout de même un sentiment de frustration devant le peu de cartes utilisées pour chaque partie, ce qui est paradoxalement bon signe pour la rejouabilité. De plus, un sentiment de répétition, du fait de la succession de phases similaires, se fait sentir rapidement. Pour autant, DOG PARK coche les cases de ses missions, à savoir un divertissement léger, à la thématique singulière bien concrétisée.

Au Final

Sympathique !
★★★✯☆

Un jeu familial réunissant avec succès de nombreux mécanismes ludiques dans une enveloppe thématique originale !

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