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Carte d’Identité

Une description rapide

Incarnez une équipe de football, prête à tout pour remporter le match !

Les joueurs disposent en début de partie de 11 cartes numérotées, représentant les joueurs de leur équipe. Après les avoir mélangées, deux pioches sont constituées : une, face visible de quatre cartes et une, face cachée de trois cartes. Les quatre cartes restantes sont placées devant leur propriétaire face visible. La carte Ballon est lancée afin de déterminer quelle équipe le possède en début de partie.
Un tour de jeu se joue simultanément. Les joueurs choisissent une carte de leur zone de jeu en mettant la main dessus. Deux cas sont alors possibles :
– L’attaquant a joué une carte de valeur supérieure ou égale à celle du défenseur : il conserve le ballon.
– Le défenseur a joué une carte de valeur supérieure à celle de l’attaquant : il récupère le ballon et devient attaquant.
À la fin de chaque tour, les joueurs placent une nouvelle carte dans leur zone de jeu en la récupérant dans la pioche de leur choix.
Lorsqu’un joueur parvient à conserver le ballon deux fois de suite, une phase de tir au but a lieu : les deux joueurs se font face et choisissent simultanément, soit le côté droit, soit le côté gauche à pointer avec leur index après un décompte en trois temps. Deux cas sont alors possibles :
– Les deux joueurs ont choisi le même côté, le gardien a arrêté le tir et récupère le ballon pour débuter un nouveau tour.
– Les deux joueurs ont choisi les côtés opposés, et l’attaquant marque un but.

La partie s’achève lorsqu’un joueur atteint un nombre de buts marqués, défini en début de partie.

Oui ou Non

En Résumé

Vous prenez un ancien footballeur professionnel et une ancienne pongiste de haut niveau… Vous les faites s’affronter à CHIFOOTMI en plein festival de Cannes et vous obtenez… Un de mes meilleurs moments de l’événement !

Et non, ce n’est pas parce que j’ai littéralement mis une raclée à Alain Ollier (2-1 après Tirs au but) que j’ai tant apprécié le jeu. C’est simplement qu’il provoque de vrais moments de rires, contagieux d’ailleurs. Il suffisait de voir nos têtes pendant et après le match, ainsi que celles des passants et des animateurs pour comprendre la magie de ce petit jeu « à la con » comme dirait l’auteur.

Les mêmes sensations de joie, de concentration, de surprise, de fierté, d’engagement physique que dans une rencontre sportive.

Sauf que sous ses airs de « dernier de la classe », CHIFOOTMI étonne du début à la fin. Déjà, sa mécanique principale de choix de cartes peut paraître simpliste. Elle ne l’est pas tant que ça au vu du bluff, de la prise de risque et des mémorisations qu’elle incite. La partie, sans durer 90 minutes, peut être plus longue que prévue, et il est ainsi important de ne pas griller ses plus fortes cartes trop vite. Mais le moment le plus drôle et le plus triomphant est sans aucun doute le tir au but. En reprenant les trois temps du vrai « Chifoumi », les joueurs vont indiquer une direction, de tir pour l’attaquant et de plongeon pour le gardien de but. Peu importe que la victoire se trouve au bout du doigt ou non, ce moment se transforme en un éclat de rire assuré accompagné d’une certaine fierté en cas de réussite.

Ce moment réussit même à faire oublier le jeu en lui-même. Il est un jeu dans le jeu comme un « Super Défi » (la référence parlera aux plus anciens lecteurs !). Il s’accompagne d’une phase de remarques, d’intox et d’intimidation toujours bon enfant, qui n’est pas sans rappeler le monde sportif.

Et c’est en ça que CHIFOOTMI parvient à nous épater. Il provoque les mêmes sensations de joie, de concentration, de surprise, de fierté, d’engagement physique que dans une rencontre sportive. Le duel est d’une intensité psychologique mémorable. Attention, ne vous attendez pas à quelque chose de sérieux pour autant. Le jeu est un gag, bien plus travaillé qu’il n’y paraît, avec trois niveaux « d’expertise » différents. Et j’aime vraiment énormément l’idée de faire croire à un jeu « fait à l’arrache » alors que le boulot qu’il y a derrière pour trouver le bon ton est sans aucun doute considérable.

Le duel est d’une intensité psychologique mémorable.

Il n’y a rien de plus difficile que de faire rire et de faire des jeux d’ambiance à mon humble avis. Celui-ci est un modèle du genre. Sans prétention et avec beaucoup d’humour, Les Tontons Joueurs signent ici un drôle de numéro, qui a tout d’un 10.

Au Final

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