Carte d’Identité

Auteur : Tomáš Holek
Illustrateurs : Anežka Bělohoubková & Milan Vavron & Roman Kucharski
Éditeur : Intrafin Games
Distributeur : Intrafin Games

1-4 joueurs

12 ans

90 min

55 €

Octobre 2025

Exemplaire Presse
Thématique
Esthétique
Complexité
Réflexion
Ambiance
Interactions
Variété
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Tableau / Cartes / Collection

Expert
Description Rapide

Incarnez un passionné d’aquariophilie et concevez le plus bel aquarium !

Obtenir plus de points que les autres joueurs.

Une partie se déroule en quatre manches, divisées en sept phases. La première, dite d’Action, est la principale. À tour de rôle, les joueurs déplacent leur dé (utilisé comme compteur d’actions) sur une roue d’actions différente que celle où il se trouvait. Le joueur actif réalise ainsi l’action que présente la roue d’arrivée, qui peut être bonifiée en payant une ou plusieurs perles. Un avantage est accordé si la roue choisie est adjacente à la précédente. Il existe cinq actions différentes : placer des cartes Aquarium sur son plateau de jeu (en payant son coût en Oxygène pour obtenir les avantages décrits sur la carte), étudier l’Encyclopédie (progresser sur le plateau Encyclopédie dans le but d’obtenir des jetons pourvoyeurs de bonus à utiliser à n’importe quelle occasion), avancer sur la piste Animalerie (en défaussant des cartes Aquarium de même couleur afin d’obtenir de nombreux bonus), améliorer son niveau d’Oxygène, gagner des cartes Aquarium et des boîtes Nourriture. La phase de Microflore, permet par la suite de récupérer tous les avantages des molettes Microflore pointant vers la couleur de la manche (les rotations de ces molettes s’obtiennent par divers bonus). Après avoir déterminé le nouvel ordre du tour, les joueurs récupèrent leur revenu (selon tous les symboles de ce type qu’ils possèdent dans leur jeu), nourrissent les poissons de leur aquarium (contre des points) en défaussant les boîtes de Nourriture réclamées par leurs cartes, et préparent la manche suivante avec un marché de cartes renouvelé et une nouvelle couleur active.

La partie se termine après la quatrième manche. Le décompte final pour déterminer le vainqueur prend en compte, en plus des points accumulés en cours de partie, leur niveau d’Oxygène restant, les points de la dernière case de la piste Encyclopédie (si atteinte), les points octroyés pas les ressources restantes (perles, nourriture, jetons Encyclopédie inutilisés…), les points des colonnes et lignes remplies de leur aquarium et les points de certaines cartes présentent dans l’aquarium (Banc de poissons, Rascasses, Anémones)



Oui ou Non

- Un thème agréable et original
- De la construction de tableau et de la collection efficaces
- Une mécanique d’actions fluide et plus accessible que prévue
- Le plaisir simple de tourner nos petites molettes sur la couleur demandée
- La recherche des bonus, à gagner un peu partout et à enchaîner

- La laideur de l’illustration de couverture
- Une direction artistique pas à la hauteur du thème
- Un trop plein de choses sans raisons évidentes
- Des sensations très solitaires et scolaires
- Un décompte final décevant

Mon Avis
Cette illustration de couverture les amis, on en parle ? J’ai rarement vu quelque chose d’aussi moche. J’ai même du mal à l’écrire. On se croirait à l’école des fans ou bien dans « Martine découvre les poissons » ! Désolée, l’entrée en matière est un peu rude, mais je ne m’en remets toujours pas. Et c’est d’autant plus rageant que le thème promet sur le papier, quelque chose d’harmonieux, de coloré et de joyeux. Malheureusement, c’est l’impression inverse qui est donnée.
Oui, parce qu’à la base, les joueurs ont pour mission de réaliser le plus bel aquarium possible. Et ça, c’est chouette ! C’est une thématique plutôt originale, sympathique et bon enfant pour un jeu plus retors qu’il en a l’air. En effet, AQUARIA est bien à ranger dans la catégorie des titres experts, avec ses quatre manches découpées en sept étapes et ses bonus à glaner absolument partout sur les trois plateaux de jeu. D’ailleurs, il y en a peut-être un peu beaucoup ! Même si la phase d’action s’avère, en définitive, plus fluide et accessible que prévue, certains éléments sont peut-être un peu de trop. Je pense notamment à cette piste Animalerie ou à ces huit molettes à faire correspondre à la couleur de la manche pour encore obtenir des récompenses. Alors certes, les joueurs prennent un malin plaisir à les tourner sans arrêt, mais quand on réfléchit au pourquoi du comment, on a beau chercher, on a bien du mal à comprendre.
Malgré ce trop-plein de choses, AQUARIA parvient tout de même à nous maintenir en haleine. La construction de tableau, mêlée à de la gestion de ressources et à de la collection, est agréable. Certes, il faut aimer faire son petit bazar dans son coin. Il n’y a quasiment aucune interaction, excepté autour de la rivière de cartes. Personnellement, ce côté hyper solitaire m’ennuie au plus haut point.
Ce côté hyper solitaire m’ennuie au plus haut point.
Une autre réflexion porte sur le manque de frustration. Très rapidement, les joueurs parviennent à bien maîtriser le jeu, à posséder la nourriture dont ils ont besoin ou l’oxygène pour poser des cartes. Le défi, pour un jeu expert, manque un peu de panache. Les parties se suivent et se ressemblent quelque peu.
Avec son thème sympathique, et des bases mécaniques solides, AQUARIA se révèle tout de même convaincant. Vous l’aurez compris, je ne suis pas emballée, emballée. L’expérience est bien trop solitaire pour moi et manque un peu de « fun ». Oui, il y a des jeux experts amusants, ça existe ! Ici, l’exercice est assez scolaire pour un décompte final de point assez décevant. « Tous ces bidules et ces machins pour ça ? » Il aurait pu mieux faire, comme on dit sur les bulletins scolaires.

Au Final

Peut mieux faire !
Un jeu de construction de tableau et de collection, bondé de « bonus » à aller glaner, mais bien trop solitaire !
