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Carte d’Identité

Une description rapide

Incarnez l’un des deux camps, à la conquête des littoraux !

Une partie se joue en deux manches gagnantes. Lors d’une manche, les joueurs posent, chacun leur tour, une carte de leur main devant un des jetons Avant-poste, positionnés au hasard, en ligne, en début de partie (ou draftés). Si cette carte permet d’obtenir une force totale (somme des valeurs des cartes) plus élevée que la force adverse, le joueur actif retourne le jeton Avant-poste, affichant désormais sa couleur. Il doit appliquer le pouvoir associé à ce jeton. En conséquence de ce pouvoir, il est possible d’acquérir de nouveaux avant-postes et d’activer leurs pouvoirs également.

Un joueur rempote une manche immédiatement s’il contrôle les sept Avant-poste ou s’il contrôle plus d’Avant-postes que son adversaire alors que toutes les cartes ont été jouées. Le premier joueur à remporter deux manches remporte la partie.

Oui ou Non

En Résumé

Avant toute chose, il faut que je vous avoue une chose absolument impardonnable. Je n’ai jamais réussi à comprendre l’engouement autour de SCHOTTEN TOTTEN et ne suis jamais parvenue à prendre un quelconque plaisir. Peut-être est-ce dû à ma nullité légendaire à ce type de jeux. De ce fait, et étant souvent comparé à ce classique de Reiner Knizia, DRONES VS GOÉLANDS part avec un sacré à priori…

Mais je ne suis pas contre aller contre-nature. Au contraire, sait-on jamais si ce jeu pouvait davantage me convenir. DRONES VS GOÉLANDS propose donc un jeu d’affrontement de lignes pour deux joueurs. L’objectif est de parvenir à posséder plus d’avant-postes que votre adversaire par une majorité de valeurs de cartes positionnées devant chacun d’eux. C’est simple, très accessible et assez commun. En-tout-cas, la comparaison avec SCHOTTEN TOTTEN n’est pas fortuite.

Les combinaisons font la richesse et la singularité du jeu.

Les avant-postes repris à l’adversaire permettent d’activer le pouvoir qu’ils octroient. Le plus souvent, il s’agit de repositionner une ou plusieurs cartes sur d’autres lieux, créant ainsi des réactions en chaîne plutôt jubilatoires. Les combinaisons font la richesse et la singularité du jeu. Tout peut d’ailleurs aller très vite sans une attention à toute épreuve. À L’inverse, les plus tacticiens d’entre nous se livreront une guerre tendue aux rebondissements nombreux.

DRONES VS GOOELANDS reprend donc une mécanique classique pour se démarquer par ce jeu d’enchaînements. Les bouleversements permanents de l’espace de jeu obligent à une adaptation fine et véritablement sournoise, quand on connaît les ficelles de chaque effet de jeu. Les avant-postes, choisis alternativement ou par un draft initial, permettent une belle rejouabilité alors même que le matériel du jeu se compose de quelques cartes, semblables d’un camp à l’autre.

Chèvre Édition signe ici un titre très minimaliste, qui ne manque pas de profondeur.

Chèvre Édition signe ici un titre très minimaliste, qui ne manque pas de profondeur. La courbe de progression est grande pour rendre les interactions directes de plus en plus efficaces. Mention spéciale pour le matériel « Made in France », et pour le thème anecdotique, au sens propre comme au figuré !

Au Final

Malin !
★★★☆☆

Un affrontement minimaliste pour deux joueurs, aux réactions en chaîne agréables !

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