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Carte d’Identité

Une description rapide

Respectez le subtil équilibre des espèces de Dinosaures pour prolonger leur règne !

Une partie se compose de deux manches. Chaque joueur se voit attribuer quatre cartes Dinosaure, au hasard, pour débuter sa collection, en début de chacune d’elle. Une manche est une succession de tours de jeu durant lesquels le joueur actif effectue deux phases :
– Récupérer des cartes. Si le joueur actif précédent ne donne pas de cartes au nouveau joueur actif, ce dernier récupère une carte de la pioche.
– Conserver ou refuser sa main. Le joueur actif peut conserver les cartes de sa main et les ajouter à sa collection (placée devant lui face visible), ou les refuser et les faire passer au joueur actif suivant. Dans ce cas, il doit ajouter une carte de sa collection, différente des autres cartes composant déjà la main de cartes.
Lorsqu’un joueur doit piocher une carte et que la pioche est vide, la manche prend fin. Un décompte de points a lieu. Les cartes des collections des joueurs rapportent des points en fonction de leur type.

A la fin de la deuxième manche, la partie s’achève. Le joueur totalisant le plus de points après les deux décomptes remporte la partie.

Oui ou Non

En Résumé

Après CUBIRDS, voici CUBOSAURS. Si le format, le matériel, la direction artistique et le nom du jeu sont quasiment identiques, le jeu, lui, s’avère très différent !

Comme son grand frère, il s’agit d’un jeu de cartes aux règles très simples et à la mécanique plutôt maligne. Ici, les joueurs vont devoir collectionner des espèces de dinosaures et pourront soit ajouter les cartes de leur main devant eux, soit les faire passer dans leur intégralité à leur voisin de gauche ou de droite selon la manche en cours. La subtilité provient de cette main de carte circulante, puisque les joueurs choisissant cette option sont dans l’obligation de rajouter une carte de leur collection différente des espèces en main. Et comme chaque espèce score d’une façon différente à la fin de chaque manche, les cadeaux envoyés aux voisins peuvent s’avérer réels, empoisonnés ou mitigés.

Les cadeaux envoyés aux voisins peuvent s’avérer réels, empoisonnés ou mitigés.

Ainsi, chaque main de carte doit être analysée de façon à savoir combien de points elle rapporterait, une fois ajoutée à la collection en cours, ou ce qu’elle ferait perdre. Il en est de même pour soi et pour ses camarades adversaires. De cette façon, toute la subtilité de CUBOSAURS repose sur ces interactions. Cependant, il est rare que les cartes tournent énormément car en déposer beaucoup en un seul tour représente souvent un énorme avantage. Du coup, la ronde est souvent avortée et les joueurs piochent et ajoutent le plus souvent une seule carte à leur collection, ce qui positionne le hasard en première position alors qu’il était déjà très présent lors des mises en place en début de chaque manche.

De plus, sans ces passations de cartes, le jeu perd énormément en intérêt. Et ce n’est pas la version avancée qui corrige vraiment le tir. Les manches étant très courtes, il est difficile de contrer une mauvaise pioche, de départ ou de cours de jeu. Les joueurs ont une désagréable impression de subir bien plus que de contrôler le jeu.

Une désagréable impression de subir bien plus que de contrôler le jeu.

Pourtant, sur le papier, CUBOSAURS possède pas mal d’atout pour convaincre. Les illustrations cubiques sont toujours aussi plaisantes bien que plus familières. Les règles sont très accessibles et permettent de rassembler des personnes de tous types autour de la table. Le format ramassé et le matériel, composé presque uniquement de cartes, correspondent parfaitement à l’été arrivant.

Peut-être qu’il souffre d’une trop grande comparaison avec son prédécesseur, si malin et surprenant. Il est aussi beaucoup plus familial dans les réflexions qu’il réclame, et bien plus commun dans sa mécanique. Clairement, il s’adresse à un public plus jeune, et bien moins joueur, ce que nous a pas franchement habitué l’éditeur, plutôt tenté par des formats « Familial + » ou Amateurs.

Bref, CUBOSAURS ne nous a pas fait l’effet d’un T- Rex même s’il faut lui reconnaître son immédiateté mécanique. Dans le genre « collection » minimaliste, on lui préfère un bon vieux SUSHI GO ou le plus récent TUCANO. Cela dit, il reste sympathique avec un public débutant.

Au Final

Décevant !
★★✯☆☆

De la collection très familiale manquant d’originalité.

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