Description Rapide

Sortez vainqueur de cette bataille de jouets !

La partie se déroule en une succession de tours de jeu, durant lesquels le joueur actif réalise une des deux actions possibles :
– Piocher deux tuiles Troupe de sa réserve et les positionner sur son support (le support ne peut contenir que huit troupes au maximum).
– Placer une troupe sur le plateau de jeu, appliquer son éventuel effet ainsi que celui de sa base s’il s’agit d’une base spéciale. Il existe huit troupes différentes numérotées de 1 à 7 et aux effets divers. Une troupe peut être placée sur :
° Une base vide.
° Une base occupée par n’importe quelle troupe personnelle.
° Une base occupée par une troupe adverse dont la force est strictement inférieure.
° LE Q.G. de votre adversaire.
Une troupe placée doit toujours être reliée à son Q.G. par un chemin continu de tuiles personnelles.
À tout moment, dès qu’un joueur occupe toutes les bases entourant une région, il récupère toutes les médailles présentes dans ce territoire.

La partie se termine de trois façons différentes :
– Un joueur pose une tuile sur le Q.G. adverse. Il le capture et remporte immédiatement la partie.
– Un joueur possède un nombre de médailles égal à l’Objectif mentionné sur le plateau de jeu. Il remporte immédiatement la partie.
– Un joueur ne peut plus piocher, ni placer de troupe. Le joueur possédant le plus de médailles remporte la partie.

Oui ou Non

Mon Avis

TOY BATTLE, c’est tout simplement la bombe ludique du moment. Et c’est encore un jeu pour deux ! Malgré l’embouteillage sur ce créneau, il parvient à se faire une place au soleil sans effort, avec évidence.

Déjà, le thème a de la gueule ! Les joueurs s’affrontent dans une bataille de jouets. L’idée est super « coolos », non ? Évidemment, les images de Toy Story envahissent rapidement les têtes avant même de découvrir la direction artistique. Sur ce point, je ne suis pas des plus convaincues. L’illustration de couverture, représentant un coffre à jouets verdâtre, ne m’emballe pas des masses et les différents plateaux de jeu au style « jeux vidéo » d’arcades des années quatre-vingt-dix, ne m’attirent pas non plus beaucoup. Cela étant dit, TOY BATTLE étant décrit comme une adaptation du jeu vidéo CLASH ROYALE, il apparaît tout à fait cohérent que son apparence ressemble comme deux gouttes d’eau à ce point d’ancrage.

Si les décors artistiques et thématiques prennent des airs de naïveté, le titre se révèle bien plus tactique qu’il ne paraît. Les participants peuvent l’emporter de deux façons (principales) différentes. Ils ont le choix entre collectionner un certain nombre de médailles ou capturer le Q.G. adverse. Comment ? En posant des tuiles, à tour de rôle, qui possèdent une force et parfois une capacité immédiate. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Finalement, TOY BATTLE est un jeu de placements abstraits extrêmement tactique, alors même que les règles sont des plus basiques.

TOY BATTLE est un jeu de placements abstraits extrêmement tactique, alors même que les règles sont des plus basiques.

Mais pourquoi est-il aussi tactique, me direz-vous ? Car, premièrement, les deux axes stratégiques obligent à une vigilance intense et permanente. Aussi, les parties sont très rapides, et peuvent même se révéler expéditives si la moindre erreur est commise. De ce fait, le duel est tendu à chaque instant et chaque décision pèse lourd dans la balance.

Pour autant, TOY BATTLE est amusant de bout en bout. Le hasard de la pioche des tuiles en fait un divertissement redoutable dans lequel l’adaptation joue un rôle important. Un peu à l’image d’un affrontement sportif, il faut parfois savoir courber l’échine pour mieux attaquer par la suite. Les rebondissements sont très fréquents et les situations se renversent en une poignée de secondes. Les deux joueurs peuvent perdre ou gagner à tout instant. Et ça, et bien cela crée de fortes émotions, assurément !

Les deux joueurs peuvent perdre ou gagner à tout instant. Et ça, et bien cela crée de fortes émotions, assurément !

Je n’ai pas besoin d’en rajouter une couche, vous aurez compris que mon petit cœur de joueuse bat fort pour TOY BATTLE. Avec une grande accessibilité, il propose une expérience à la fois riche et ramassée. Les huit plateaux différents offrent une belle variété de sensations alors même que le gameplay lui-même permet un renouvellement à chaque partie. Il y a des évidences, ce titre en est une. Associé cette fois à Alessandro Zucchini, Paolo Mori réalise encore un chef d’œuvre pour faire suite à CAPTAIN FLIP. D’ailleurs, les deux jeux se ressemblent assez, non pas en termes de sensations, mais plutôt dans les ingrédients qu’ils associent brillamment : le hasard de la pioche, les parties courtes, le placement de tuiles, les effets de pose… Ici, le titre est plus agressif et frontal, alors même qu’il reste élégant en tout point de vue.

Un grand merci à ESPRIT JEU,
Boutique partenaire, qui par son soutien, m’a permis de réaliser cette chronique en me fournissant un exemplaire du jeu.

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