Carte d’Identité

Auteurs : Ricardo Barreto & Denis Görz
Illustrateur : Hans Sebastian Thomae
Éditeur : Blackrock Games
Distributeur : Blackrock Games

2-6 joueurs

8 ans

30 min

12 €

Mars 2025

Exemplaire Presse
Thématique
Esthétique
Complexité
Réflexion
Ambiance
Interactions
Variété
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Cartes / Mémoire

Familial
Description Rapide
Obtenez le moins de points pour gagner !
Une partie se joue en trois manches, qui se jouent en une alternance de tours de jeu pendant lesquels le joueur actif réalise une des trois actons possibles :
– Récupérer une carte au sommet de la pioche (face cachée) ou de la défausse (face visible), en prendre connaissance et l’échanger avec l’une de ses propres cartes, face cachée. Les joueurs, en début de partie possèdent devant eux un tableau de six cartes réparties en deux lignes. Ils n’ont pris connaissance que de deux cartes lors de la mise en place. La carte retirée est placée, face visible sur la pile de défausse.
– Récupérer une carte au sommet de la pioche (face cachée), en prendre connaissance et la défausser. Le joueur actif retourne alors une carte de son tableau, face visible, qui se retrouve ainsi bloquée.
– Récupérer une carte au sommet de la pioche (face cachée) et en prendre connaissance. S’il s’agit d’une carte Action, le joueur actif peut la défausser pour effectuer son pouvoir.
Lors de son tour de jeu, un joueur peut se débarrasser de trois cartes de même valeur. Il les retourne une par une pour montrer qu’elles sont bien identiques, les défausse et place la nouvelle carte récupérée à la place de l’une d’entre elles. Attention à ne pas commettre d’erreur, sous peine d’avoir dorénavant sept cartes devant soi.
Une manche se termine lorsque toutes les cartes d’un joueur sont visibles, ou qu’un joueur pense avoir la valeur totale de ses cartes la plus basse autour de la table. Il crie alors Arschmallows. Tous les concurrents retournent leurs cartes, additionnent leurs valeurs et notent leur total. Attention, si un joueur a annoncé Arschmallows et qu’il ne remporte pas la manche (le score le plus bas), il double ses points.
La partie se termine à la fin de la troisième manche. Le joueur avec le score total le plus bas remporte la partie.

Oui ou Non

- Une direction artistique clivante mais plutôt amusante
- Une très grande accessibilité
- Un « Skyjo » face cachée réclamant de la mémoire
- Des échanges de cartes apportant interactions et chaos
- Un jeu universel, léger, divertissant et sans prétention

- Une mécanique vue et revue
- La complexité du livret de règles pour un jeu aussi simple
- Un hasard omniprésent

Mon Avis
Pour un si petit jeu, ARSCHMALLOWS fait finalement beaucoup parler de lui. Et c’est vrai qu’il y a beaucoup à dire !
Son look déjà ! Pourquoi cette idée de chamallow aux grosses fesses, decliné dans toutes les situations possibles ? Ok, pour le jeu de mots, c’est évident. Mais, au mieux, le concept est amusant, au pire, grotesque. Aujourd’hui, j’ai envie d’être sympathique et personnellement, je le trouve plutôt drôle ce petit personnage. Cela dit, certaines scènes sont tout de même assez malaisantes.
Sa mécanique ensuite ! Vous connaissez SKYJO ? Et bien, c’est la même chose. Les joueurs tentent d’obtenir un tableau avec le moins de points possibles sur leurs cartes, tout ça en piochant et en échangeant. Le concept est vu et revu. Je dirai même qu’il y a clairement overdose.
Le concept est vu et revu.
Mais, car il y a un mais, ARSCHMALLOWS injecte une dose de mémoire à ce schmilblick et des interactions plus frontales, ce qui crée un chaos presque permanent et des situations plus amusantes. Si je me suis toujours ennuyée profondément à SKYJO, ici, le jeu est moins linéaire et permet des moments plus « fun » et prenants.
Si je me suis toujours ennuyée profondément à SKYJO, ici, le jeu est moins linéaire et permet des moments plus « fun » et prenants.
Attention, je ne suis pas en train de dire qu‘ ARSCHMALLOWS est le jeu de l’année, loin de là. Mais je ne m’attendais à rien du tout, et dans cette optique, il m’a agréablement surprise. Il peut se sortir facilement et permet une bonne ambiance tout en demandant une légère concentration. Le hasard est évidemment omniprésent, mais il y a quelques moyens de le contrer.
En résumé, sans aucune originalité, ARSCHMALLOWS reste un petit jeu agréable. Évidemment, tous ceux connaissant par cœur les dix mille déclinaisons de SKYJO le trouveront sans doute largement dispensable et inutile. Pour ma part, et fuyant habituellement ce type de jeu, je ne boude pas les parties qu’on peut me proposer. Oui, aujourd’hui, j’ai envie d’être sympathique !

Au Final

Sympathique !
Un SKYJO plus interactif et réclamant de la mémoire, avec une direction artistique amusante !
