Une description rapide

Devenez le plus grand collectionneur de stickers !

Stickers présente des règles évolutives au fur et à mesure des parties jouées. La campagne complète propose 15 parties. Le matériel n’étant pas détérioré, il est possible de jouer avec le matériel final de manière infini.
Une partie est une succession de tours de jeu durant lesquels le joueur actif réalise trois étapes :
– Prendre une carte du marché et l’ajouter à sa main.
– Jouer une Collection de sa main en posant devant lui autant de cartes qu’il le souhaite de la même famille. Il obtient ensuite les effets suivants :
° Bonus de collection. Le nombre de cartes jouées permet d’obtenir un avantage immédiat. En début de campagne, il s’agit de récupérer des cartes ou d’échanger la rareté de deux familles sur le plateau principal.
° Stickers combo. La carte se trouvant au dessus de la collection venant d’être ajoutée peut présenter des stickers à activer dans l’ordre de son choix.
– Compléter sa main et le marché (six cartes).

La partie prend fin lorsque la pioche est épuisée. Les joueurs ajoutent une carte de leur main à leur zone de jeu avant le décompte final prenant en compte :
– Pour chaque famille, le joueur détenant le plus de cartes obtient le bonus de majorité en fonction de la position qu’occupe la famille correspondante sur le plateau principal.
– Les points des cartes possédées.
Le joueur avec le plus de points remporte la partie.

Oui ou Non

Mon Avis

STICKERS a carrément de la gueule ! Cette boîte blanche sur laquelle se détachent des animaux au style coréen fait particulièrement envie. Elle attire d’autant plus, lorsque dépliée, elle fait apparaître le plateau de jeu surmonté d’un rappel de règle à insérer contre le bord de la boîte. Non vraiment, la première impression est franchement rafraîchissante et enthousiasmante.

STICKERS est un jeu de cartes et de collection tout bête. Les joueurs récupèrent des cartes pour former des familles de chaque type afin de « scorer » selon un principe de majorité. Même si les valeurs des familles changent selon les actions des joueurs ou que certaines cartes possèdent des effets à activer, le fond du titre se révèle véritablement très classique. Clairement, il s’adresse prioritairement à un public familial, qui souhaite partager un moment léger et joyeux.

La force de STICKERS se situe presque exclusivement dans son côté évolutif.

Oui, car il est vrai que la direction artistique provoque beaucoup de gaieté. C’est un vrai point positif ! La grande accessibilité du jeu renforce d’ailleurs ce sentiment de sympathie. Mais, la force de STICKERS se situe presque exclusivement dans son côté évolutif. Les joueurs prendront un plaisir fou à découvrir les nouvelles règles et les nouveaux éléments. La plupart de ces derniers se collent sur les cartes apportant de nouvelles compétences. Attention, les changements ne révolutionnent pas le jeu, qui d’ailleurs au bout de quelques parties, se révèle moins surprenant et davantage redondant. Mais les petits ajouts, par-ci par-là, procurent un charme indiscutable.

Les petits ajouts, par-ci par-là, procurent un charme indiscutable.

Même si… Même si, à titre personnel, j’aurai aimé davantage de contenus « mécaniques » que de contenus « cosmétiques ». J’avoue ne pas avoir pris un pied monstre en « customisant » les cartes. J’avoue aussi ne pas avoir bien saisi l’intérêt si ce n’est que d’être dans un moment assez naïf et régressif de pose d’autocollants. De ce fait, j’ai trouvé la campagne un peu paresseuse sur le fond. La forme, elle, est d’enfer. Tout est fait pour que le jeu soit immédiat à prendre en main, addictif, grand public et attirant.

Finalement, STICKERS est une belle proposition. Il aurait pu aller plus loin pour combler les joueurs plus exigeants. Mais force est de constater qu’il parvient à faire enchaîner les parties au très grand public, qui se surprend à jouer une campagne entière. Ce type de jeu étant d’habitude réservé aux joueurs experts, il en est une porte d’entrée redoutable. L’édition est une belle réussite. Et même si, de mon point de vue, le concept se révèle meilleur que sa réalisation, le jeu mérite le détour.

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