le.meeple.jaune

ARCHEOS SOCIETY Space Cowboys

Un nouveau jeu de Paolo Mori est toujours un événement. Ne connaissant pas ETHNOS, je ne m’aventurerai pas sur le terrain comparatif même si ARCHEOS SOCIETY est, d’après les « ouï-dire » sa suite logique. Nous sommes des explorateurs qui doivent progresser dans nos découvertes en jouant des cartes que l’on aura préalablement piochées. Hormis le fait que ces cartes ont des pouvoirs, le twist vient du fait de rendre disponible aux autres joueurs toutes les cartes de sa main non utilisées lors d’une exploration. Simple, malin et efficace, le jeu promet quelque chose d’assez épuré pour que cette première partie me donne l’eau à la bouche.

THE MIND – LE DEVIN Oya

THE MIND revient avec un paquet de cartes de 1 à 50 et des indices que l’on donne à nos partenaires pour aiguiser leurs choix. L’expérience est toujours aussi sensationnelle et clivante. La tension et l’harmonie font bon ménage pour ce classique, revisité intelligemment. Ça passe ou ça casse… En ce qui me concerne, ça passe et avec l’envie en plus d’y revenir.

FOXY Fearless Frog

La boîte est toute « choupie » et pourtant FOXY va vous en faire voir de toutes les bestioles. Vous devrez compter le nombre d’animaux des espèces découvertes au fur et à mesure que les cartes se retournent. Mémoire et bonne ambiance pour ce jeu s’inspirant sur le papier de POULE POULE. Le défi est bien plus relevé que les illustrations naïves le laisse entendre. Un très chouette moment pour un jeu qui saura se faire une place au sein des soirées un peu arrosées.

TOUCH IT Atalia

En voilà une excentricité ludique bien sentie ! Le jeu est tout bête, il faut reconnaître par le toucher du verso d’une carte, l’image du recto parmi quatre propositions. Rapide, malin, très joli et addictif, on reconnaît immédiatement les idées loufoques et ingénieuses de l’école asiatique. Une proposition audacieuse, qui se joue en quelques secondes sur le coin d’une table. Je suis tombée amoureuse.

DILUVIUM Nuts! Publishing

DILUVIUM propose un 4X, plutôt gentil, qui se joue en quinze minutes par joueur. Cette annonce tient le choc de l’expérience. Le jeu se veut accessible, très fluide, logique et extrêmement plaisant. Un coup de foudre pour moi, qui aime ce genre de jeu sans pour autant avoir toujours le temps d’y jouer suffisamment. Le matériel n’est pas définitif, mais tout est véritablement bien pensé. J’ai hâte d’avoir la vraie boîte entre les mains.

LES TOITS DE PARIS KYF Editions

Je dois avouer que je ne suis pas fan du travail éditorial. Je vais me faire lyncher, je le sais… Pourtant, j’admire Christine Alcouffe, mais sur ce coup, je passe mon tour. Pourtant, le jeu est vraiment splendide d’efficacité dans son genre, associant « stop ou encore », collection et fourberie. On a passé un vrai bon moment. Encore une fois, LES TOITS DE PARIS n’invente rien, mais ce qu’il fait, il est difficile de le réaliser avec plus d’intelligence et d’efficience. Il n’y a rien de mieux que d’offrir sur un plateau une carte a son adversaire, qui lui fait tout perdre !

KITES Matagot

J’étais dubitative de son succès à Essen. Ok, on pioche des cartes et on les joue pour retourner des sabliers avant qu’ils ne se terminent. Pourtant, l’expérience collective est chouette, il faut le reconnaître. Chaque échec donne irrésistiblement l’envie de recommencer et de s’améliorer. C’est malin, simple, épuré. Tout ce que j’aime. Il le fait oublier que c’est coopératif, et c’est très bon signe !