
Carte d’Identité

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14 ans

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Extension Universelle

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10 €

Auteurs : Armand Texier et Léo Blandin
Illustrateur : Armand Texier
Éditeur : Chèvre Édition
Distributeur : Chèvre Édition

2020
Une description rapide
PARASITE GAME est une extension universelle compatible avec tous les jeux de société !
Au début de chaque partie de n’importe quel jeu de société, déterminez quelles catégories de parasites sont compatibles. Il existe six catégories différentes : jeux de dés, jeux d’adresse, jeux contenant des pions, jeux de cartes, jeux de tuiles, joker. Mélangez les catégories de ces parasites et piocher une carte. Si le parasite pioché est « Permanent », appliquez alors la règle de celui-ci tout au long de la partie. Si le parasite pioché est « Périodique », la carte sera récupérée par le perdant en fin de partie et pourra utiliser son avantage sur une prochaine partie.
Oui ou Non

- Le principe très novateur d’une Extension Universelle convenant à tous les Jeux
- Les jeux de mots des noms des cartes
- Le format de poche idéal au concept
- L’humour global se dégageant
- Une idée très originale
- Les illustrations vraiment superbes
- Les parasites « permanents » ou « périodiques », ajouts aux enjeux très différents
- Les parasites « périodiques » comme des témoins historiques des parties effectuées
- Apporte du « fun » dans les jeux parfois très sérieux
- Un jeu solidaire dont une partie des bénéfice est reversée à une association caritative

- Peut changer radicalement les règles des jeux sur lesquels les carte choisies au hasard s’appliquent
- Assez clivant sur le principe
- Certaines cartes ne peuvent pas s’appliquer à la lettre sur certains jeux
En Résumé
PARASITE GAME est très clairement un « objet ludique non identifié ». Il est impossible d’établir une carte d’identité précise de cette extension universelle tant elle est capable de s’adapter au jeu auquel elle s’associe temporairement. Le principe est très simple mais le concept est ultra novateur. Une petite carte, piochée « presque » au hasard va changer les règles du jeu. Parlons d’abord des changements permanents s’appliquant tout au long de la partie en cours. Les ajouts ou contraintes sont souvent minimes mais peuvent bouleverser le cours des choses. Et si certaines cartes seront amusantes et fun, d’autres peuvent soulever pas mal de frustration chez bon nombre de joueurs, en tous cas, les plus sérieux d’entre nous. PARASITE GAME est en ce sens assez clivant. Il ne faut pas être rigide sur les « vraies » règles du jeu et se laisser porter par quelque chose de léger, plus ou moins envahissant et contrôlable. Et oui, effectivement, certaines cartes ne collent pas parfaitement aux mécaniques des jeux en cours… Il suffit d’en changer ! Ce n’est pas ce qui m’a le plus embêté. Maintenant parlons des parasites « periodiques » qui ont clairement ma préférence. Ils permettent, en donnant un léger pouvoir ou avantage au perdant d’une partie, de rééquilibrer très discrètement les forces en présence tout en inscrivant les heures de jeu dans un souvenir commun et un historique immersif. C’est cette sensation d’écrire ensemble le « récit » d’un jeu et surtout de plusieurs parties successives qui m’a particulièrement plu. Inconsciemment il oblige les joueurs à « prendre leur revanche » et pas forcément sur le même jeu. Plutôt brillant ! PARASITE GAME se veut résolument léger avec des jeux de mots irrésistibles sur le nom des parasites, un format idéal et très pratique à son utilisation, et des illustrations drôles, colorées et vraiment très réussies. Son intégration aux autres jeux est simple, les cartes sont très lisibles et les descriptions des actions à réalisées sont clairvoyantes. Une idée unique et très originale pour pimenter vos parties ou les inscrire dans une histoire commune, à condition d’accepter parfois l’irrationnel et l’imprévu !